Community Manager salarié vs. freelance : 5 différences
Dans cet article, je vais t’expliquer les 5 différences fondamentales entre ces deux régimes : le rôle du community manager, la hiérarchie, les revenus, le mindset et le style de vie. Tu auras toutes les informations pour faire ton choix !
Alors, vas-tu devenir community manager indépendant ou employé dans une entreprise ?
Continue ta lecture et choisis le statut qui te convient le mieux !
Le rôle du community manager n’est pas le même
Le salarié
Quand il travaille au sein d’une entreprise, le community manager est un maillon de la chaîne. Il fait partie d’une équipe chargée du marketing digital qui compte plusieurs profils : social media manager, content manager, web manager, trafic manager, etc. Le rôle et les missions du community manager sont donc définis afin que l’équipe puisse fonctionner comme un tout et mettre en place efficacement la stratégie globale.
Généralement, le CM salarié se charge de la partie opérationnelle des réseaux sociaux. Il peut notamment :
- paramétrer les réseaux sociaux ;
- assurer la modération des commentaires ;
- créer des visuels ;
- rédiger les textes des publications ;
- répondre aux messages privés ;
- animer la communauté ;
- organiser des jeux concours ;
- programmer les posts.
Pour en savoir plus : les 7 compétences du community manager.
Le freelance
Quand une entreprise fait appel à un community manager indépendant pour ses réseaux sociaux, elle s’attend à ce que celui-ci puisse fournir une prestation complète. Le freelance doit être en mesure de gérer la stratégie social media et son exécution. Il a donc un rôle de conseiller et d’expert, ce qui signifie qu’il doit être capable de prendre des responsabilités pour atteindre les objectifs marketing de son client.
À retenir
Le community manager salarié a un rôle opérationnel, alors que le CM freelance assure également l’aspect stratégique. C’est pour cette raison que dans les entreprises, les CM sont souvent des stagiaires ou des alternants. Quand ils évoluent, ils accèdent à des postes plus stratégiques, comme celui de social media manager.
À lire : Différence entre Community manager et Social Media Manager.
La hiérarchie n’existe pas quand on est indépendant
Le salarié
Ce point découle du précédent. Comme le CM salarié fait partie d’une équipe, il a un supérieur qui vérifie et valide ce qu’il fait. Ce n’est donc pas à lui de prendre les décisions concernant la stratégie marketing de la marque.
Le freelance
Le CM indépendant n’a pas de patron. Il est à son compte et c’est donc à lui de prendre les décisions. Mais qu’en est-il du client ? N’est-il pas le supérieur du freelance ? Eh non, la relation n’est pas la même que celle d’un employeur et de son employé. Le client et le prestataire de service sont à égalité. Le freelance est là pour le conseiller et l’aider à atteindre ses objectifs grâce à son expertise…
À retenir
Le Community Manager salarié est soumis à la hiérarchie de l’entreprise. Il a un n+1 qui vérifie ce qu’il fait. Le freelance, lui, est à égalité avec son client.
Les revenus sont limités pour les CM salariés
Le salarié
Le salaire du community manager varie en moyenne entre 1 400 et 1 800 € net. Il est assez difficile d’aller au-delà quand on est employé au sein d’une entreprise. Pour faire évoluer son salaire, il faut généralement être promu à un poste à plus haute responsabilité, comme par exemple responsable communication.
Le freelance
Quand t’es freelance, il n’y a pas de limites dans les revenus que tu peux atteindre. Certains community managers peinent à gagner un SMIC (souvent parce qu’ils ne savent pas comment trouver des clients), alors que d’autres atteignent les 10 000 € mensuels. Tes revenus dépendront de ton business model, de ta capacité à mettre en avant tes services, mais aussi à obtenir des résultats pour tes clients.
À retenir
Le salaire des CM salariés est limité, alors qu’en freelance « the sky is the limit ». Tout est possible quand tu es entrepreneur. Tu peux créer un business très rentable !
À lire : Combien gagne un community manager ?
Le mindset diffère selon le statut choisi
Le salarié
Quand tu es salarié, tu es dans une position stable. Tu sais que ton salaire va tomber tous les mois. Tu n’as pas à trouver de nouveaux clients, à créer des offres, à fixer tes tarifs… Tu peux simplement te focaliser sur tes missions de community manager. Tu sais qu’après 17 h 30, ta journée est finie et que tu peux penser à autre chose.
Le freelance
Le CM freelance est un entrepreneur. C’est à lui de faire tourner son business et de décrocher des contrats. Il doit donc être dans le bon état d’esprit pour réussir ! Pour vivre de son activité, les compétences techniques ne suffisent pas. Il faut aussi être capable de vendre et de trouver des clients. Pour cela, tu dois avoir confiance en toi, être autonome, proactif, débrouillard, avoir une vision et de l’ambition.
Si certains mois tu fais moins de chiffre d’affaires ou que tu as de moins bons résultats pour tes clients, tu dois être capable de rebondir. En bref, pour ne rien lâcher, même dans les moments difficiles, le CM freelance doit avoir un mindset de guerrier !
À retenir
Si tu cherches la stabilité et que tu te plais bien dans la routine, le salariat est plus adapté à ton fonctionnement. En revanche, si tu aimes te challenger au quotidien, tu as plutôt le profil d’un entrepreneur.
Le style de vie du community manager freelance offre plus de libertés
Le salarié
Le style de vie d’un salarié, on le connaît. Il se lève tous les matins entre 6 et 7 heures, se force sortir de son lit, prend un café, puis zou direction le boulot. 8 heures de travail par jour, avec une pause sur le temps de midi pour se détendre et papoter avec les collègues (s’ils sont sympas). 17 h, fin de la journée, on rentre, on mange, on regarde la télé, on dort. Les vacances ? C’est 5 semaines par an, et on en profite pour se dorer la pilule dans un hôtel all inclusive. Repos bien mérité !
Le freelance
Alors, là… si on n’a pas été freelance, on ne sait généralement pas trop comment ça se passe derrière les coulisses. Reste-t-il sur son téléphone toute la journée et travaille-t-il en pyjama ? Bosse-t-il h24 pour un salaire de misère ? Ce ne sont pas les clichés sur le mode de vie des freelances qui manquent. Mais qu’en est-il de la réalité ?
Le mode de vie du freelance, c’est la liberté. Certains bossent depuis chez eux, d’autres exercent leur métier en digital nomad. Certains travaillent 12 heures par jour, car ils sont trop passionnés par ce qu’ils font, d’autres préfèrent se contenter de 4 heures de travail par jour pour passer plus de temps avec leurs enfants. Certains restent en pyjama, d’autres s’habillent tout comme s’ils allaient au boulot. Le mode de vie d’un freelance, c’est lui-même qui le choisit !
Si tu aimes la liberté, décider de tes horaires, ton lieu de travail et tes missions, le freelancing est fait pour toi. Tu peux même choisir tes dates de vacances (2 semaines ou 3 mois par an, c’est toi le patron !)
À retenir
Un community manager salarié mène une vie assez routinière : le fameux métro-boulot-dodo. Ceux qui veulent plus de libertés deviendront alors freelances !
CM salarié vs. CM freelance, comment faire son choix ?
Pour résumer, si tu aimes la stabilité et la routine, le salariat te conviendra très bien. Tu pourras alors bosser 35 h par semaine et recevoir ton salaire tous les mois.
En revanche, si tu ne veux pas avoir de patron, d’horaires de travail fixes et que tu souhaites bosser d’où tu veux, tu es peut-être fait pour devenir freelance. Dans ce cas, tu dois trouver toi-même tes propres clients et assumer plus de responsabilités. Mais si tu es ambitieux, passionné et que tu maîtrises les compétences indispensables au métier, tu pourras faire décoller ton activité de CM rapidement (et gagner + que ton ancien patron).
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